Fredo Speciman Endurance

Carole unlimited 2007

La Dernière de l'année : qu'elle fut difficile !

Vendredi :

Après s'être confortablement installé en jumelant notre barnum avec celui d'Hexagone, nous nous préparons pour 3 petits roulages d'essais libres de remise en forme. Nous n'avons pas roulé depuis Août. Le circuit Carole à depuis notre dernier roulage ici, revêtu un nouveau revêtement. Les avis sont très partagés, moins de grip, plus abrasif, meilleur grip sur le mouillé etc etc..  Nous avons décidé de modifier notre démultiplication pour cette dernière et nous partirons avec une couronne plus grande histoire d'essayer d'exploiter encore plus les remise de gaz .

Spéciman s'élance pour la première. Il roule tranquille pour reprendre ses marques, et s'habituer à ce petit changement. Les chronos descendent tranquillement au file des tours, il assure et monte en rythme. La moto semble bien fonctionner vue du bord de piste, et copain semble bien. Il se tient pourtant une bonne crève qui le fait un peu parler en canard. Il est à 2 scdes de ses temps, mais il progresse au file des tours, tout se passe bien pour la reprise.

Il rentre au stand plutôt satisfait. Au début de sa séance, il m'indique avoir été un peu surpris de la violence des accélérations avec la nouvelle démultiplication. Cela est normal c'est ce qu'on recherche et il faut si habituer. Donc pas de panique, le fait de ne pas avoir roulé depuis deux mois, le temps de reprendre ses repères explique cette sensation.

 

Je m'équipe et part à mon tour. N'ayant pas mis les couvertures chauffantes, je commence par deux tours pour bien chauffer les pneus et prendre également mes marques. C'est vrai que ça envois fort à l'accélération, la moto part comme si elle avait un élastique. Perso, j'aime bien.

Voila deux tours, les pneus doivent être chaud, je commence à monter en rythme, je suis bien, la moto semble bien également, et les sensations sont là. Je continue à pousser, je me jette dans les virages et attaque un peu,  j'arrive a alpha et me jette sur l'angle quand l'avant m'échappe et glisse. Heureusement il raccroche et j'évite la chute. Ouf ! Un petit rappel a l'ordre, je continue et boucle mon tour 1'10. Je corrige en sortant un peu plus de la moto, me sentant bien, je pousse un peu. J'enchaîne les virages sereinement et plutôt à l'aise, ça semble être une bonne journée et je m'éclate. J'arrive à Alpha, je me jette en sortant bien de la moto et l'avant repart de son côté dans une belle glisse. Mes grandes guiboles me sauveront ce coup si. Je suis en 1'09 mais là c'est fini. Deux glisses, me suffisent pour me dire qu'il y a un autre souci que je ne comprends pas.


Dans la fin de ce tour je décide de sortir pour voir ça de plus près avec Spéciman.  On scrute et je suis tout en bas au niveau de la fourche. Nous décidons rapidement d'ouvrir la détente et de mettre un peu de précontrainte pour durcir un peu la fourche voir ce que ça donne. Je saute sur la moto rapidement avant que la séance ne se termine. Je retrouve directement un chrono en 1'10, je vais pouvoir testé, je pousse et attaque Alpha en restant méfiant, ça passe nickel. Je continue et pousse un peu dans le lents, je retrouve confiance. J'entre dans la parabolique, jette la moto, et zou parterre !!! L'avant c'est a nouveau fait la mal direction le bac a gravier. Enfin c'est ou je l'ai retrouvé car je crois que j'ai fait une pirouette, un roulé boulé et plat. Je me relève et court me mettre a l'abris. Auto contrôle, un peu mal au coude mais tout semble à sa place. Je commence à connaître, il faut attendre quelques minutes pour être sur que tout vas bien, et ce sera le cas, pas d'apparition de douleurs supplémentaires. La moto n'a pas grand-chose heureusement, en revanche, elle est pleine de gravier. Le casque est mort, paix a son âme.

On démonte nettoie, change un bracelet, un sélecteur de frein. Bilan, nous avons voulu jouer l'économie pour la première fois en remontant des pneus vieillissant et nous l'avons payé rapidement.

Nous montons un train neuf pour les qualifications du lendemain.

Samedi qualification :

Spéciman est le premier à partir. Il semble bien, sa douce est là depuis le matin et ça le met en confiance. Il attaque sa séance avec des chronos à 2 scd de ses temps alors que d'habitude il part de beaucoup plus loin. Il monte en rythme et le chrono descend petit à petit mais régulièrement. Il s'approche de ses temps de course, ça fait plaisir de voir qu'il ne passera pas a côté de sa qualif. Il doit être content et ça présage un bon placement sur la grille et une final A.

 

A mon tour, je m'élance, je monte en rythme mais reste bloqué. J'appréhende de jeter la moto, j'ai peur de m'en m'être une. Je n'arrive pas a rouler et au bout de quelque tours je sort dans les stands. Je suis tellement crispé que j'ai mal au bras en 5 tours. Je suis mal pour faire une heure !!! Raoul et Spéciman viennent me voir, ils ne doivent pas comprendre. Je leur demande ce que donne l'ensemble des concurrents pour savoir. Il n'y a que des avions de chasse. La finale A est loin alors qu'on pensait y accéder sereinement. Je me fait violence, et repart. Je me force et m'arrache, j'arrive a accrocher 1'09 mais c'est pas serein du tout, je pousse encore et sort un 1'08 à l'agonie. Je fais une glisse de l'arrière en rentrant dans la parabolique, je ne comprend plus rien à ce qui se passe, j'arrête ma séance. On verra à la prochaine, si je continue comme ça je vais m'en plier une autre.


Au stand nous cherchons à comprendre. Nous constatons que la chaîne et légère trop tendu. Quand l'amortisseur s'enfonce elle devient trop tendu, c'est ce qui peu expliquer la glisse du pneu arrière en entrée de parabolique. Nous la libérons donc un peu plus en avançant la roue arrière mais nous sommes à la limite que le pneu touche le bras oscillant. En début d'année, lorsque j'ai monté la chaîne, je « merdé Â» en coupant trop court. Jusque là ça ne nous posé pas de souci avec les autres démultiplications, mais sur ce coup on est limite. A revoir cet hiver avec la nouvelle chaîne pour 2008.

En regardant cette tension, nous voyons du liquide dans le sabot. Aïe !!! de l'huile !!! arggg d'où vient elle. Allez au lieu d'être tranquille pour manger, nous voici en train de mécaniquer. Chose que nous avons horreur sur les paddocks. Verdict, le réservoir d'huile est fissuré à la soudure de la patte de fixation. Je part en vitesse chercher le réservoir de rechange que nous avons à la maison pendant que Speciman commence a démonter. A mon retour je prend le relais et finit de vidanger l'huile et remplace le réservoir. Ouf, nous avons réussi dans les temps et sommes prêt pour la deuxième séance de qualif.

Spéciman, s'élance. Nous avons eu le temps d'analyser les résultats des premières séances. Nous ne sommes pas beaucoup d'engager dans cette dernière course, mais ceux qui sont là sont les vieux de la vielle qui ont toute la saison derrière eux. Ca roule très fort comme a aucune des courses ou nous nous sommes encore aligné. Habituellement, avec nos chronos nous devrions être tranquille et serein, là nous sommes dans le dernier tiers ! Spéciman, se dépouille, il enquille les tours et améliore régulièrement. Il semble a l'aise et confiant. Franckie lui passe le panneau, ça doit le booster. Il enchaîne les tours avec de belles trajectoires, la nouvelle démultiplication semble bien lui convenir maintenant. Il nous sortira un jolie 1'10, chrono qu'il n'a jusque là jamais pu sortir en qualif, seulement en course une fois bien chaud. Il est toujours 2 à 3 scde de ses temps pendant les qualifs. Bravo copain, nous étions tous super content pour lui et lui également bien entendu.


Heureusement qu'il est présent sur ce coup, car pour ma part je ne suis vraiment pas au mieux. Plus confiance, je m'en veux, et je ne sens plus du tout le truc. Va falloir y aller quand même.

 

Je m'élance et je tenterais de retrouver confiance. Je ne chercherais pas tout de suite la pendule.  Ce n'est pas ça, hier encore je plongé joyeusement dans les virages avec un grand plaisir, je mettais de l'angle, et là c'est en forçant que j'y vais. Je roule crispé, et ne met pas assez d'angle. Je suis à la limite de sortir des trajectoires voir de la piste, j'ai l'impression de faire n'importe quoi. Je n'améliorerai pas. Nous sommes 17eme sur 28.

Nous rentrons la moto au stand, une vérification  et à nouveau de l'huile !!! Là ça devient pesant. On redémonte, je cherche d'où cela peu venir. Et rebelote, réservoir d'huile fissuré a l'attache !! arg, je craque intérieurement. Pas un seul souci de toute l'année, et là je monte un vieux pneu, je m'en met une, les réservoirs d'huile qui cassent, y a-t-il un rapport ??? Est ce que le prochain et dernier que nous avons teindra ? ???  Ca devient stressant.

On constate également que la roue étant tellement proche du bras oscillant, nous ne pouvons même plus passer les couvrantes,  on les range définitivement pour le week-end.

Dimanche Course :

Il n'y a en fin de compte qu'une seul course, et nous roulerons donc  l'après midi. Spéciman prend le départ. Au premier tour, lorsqu'on voit les premières arrivées en paquet, on constate le réel niveau. Non seulement ça roule très vite, mais ça continue même en bagarre.  C'est beau à voir du bord mais ça vas être difficile ! Il y a un véritable écart, les 15 premiers sont vraiment un ton au dessus des autres. C'est simple, nous sommes de mémoires que 4 a rouler en 10 ou au dessus. Le reste roule entre 1'03 et 1'08… Spéciamn fait ce qu'il peut, il descend ses chronos en 1'11, mais ne passe pas en dessous. Puis petit a petit durant son heure, les chronos montent, 1'12, 1'13 1'14 !  Je me demande ce qui peut bien se passer. De toute façon nous sommes 15 ème malgré nos 2 tours offert car nous roulons à 1 moto, et ça ne devrait pas s'améliorer vu comment ça roule. Ce qui me navre, c'est que jusque là j'ai perdu mon plaisir du vendredi à la suite de la chute et des soucis d'huile, mais j'aurais au moins voulu que Spéciman continue à se faire plaisir. Là je sent que ce n'est pas le cas. Je m'équipe, l'heure arrive, tout le monde est près. Spéciman arrive, on fait notre relais habituel, sauf que notre mécano Alain a une mission supplémentaire : inspecter pour traquer la fuite d'huile. Ca peut être dramatique si de l'huile arrive par une fuite jusqu'au pneu.

 

Je ne cherche pas midi à quatorze heures, et je pars comme une balle, je m'applique et roule directement en 11. Ca va, je pousse un peu et essaie de suivre des roues au moins sur quelques virages. Je commence à retrouver un peu confiance, ou du moins a ne plus trop me poser de questions. A golf, je lâche plus top les freins pour rentrer plus fort en virage, je met de l'angle, j'ouvre les gaz et zou l'arrière qui me fait une virgule ! aïe !  bordel !!! arg arf arrrr je peste et ne comprend pas ce qui m'arrive, j'attaque nez dans la bulle et me dit que le pneu n'a qu'une heure. Impossible que le pneu ne soit pas bon, l'huile ?? Alain a contrôlé, il est fiable, sérieux et j'ai bien vu qu'il avait regardé. Reste plus que moi, qui doit ne pas me sortir assez de la moto. Ok, je m'y recolle, Hôtel, je plonge met de l'angle accélère ça passe yes ! ça devait être ça. Je regarde mon chrono, avec tout ça je roule  en gros 10 voir 11, allez j'attaque, je lâche les freins plonge, l'avant tient bien cette fois, je sort met les gaz et zoupp l'arrière qui se dérobe !! Je le perdrais comme ça régulièrement, et je comprends enfin pourquoi Spéciman n'arrivait pas à rouler non plus, je crois que dans tout les virages j'y aurais eu droit !  Reste plus qu'une chose rouler,  rester sur ses roues et attendre que ça se termine. Pour éviter la chute, je sort le plus possible de la moto, met le moins d'angle possible, mais du coup je suis crispé et m'explose les bras et les jambes. Je me traînerais durant une heure entre 1'11 et 1'14 !!  Je ne prends aucun plaisir, j'ai peur de me faire exploser par les avions qui n'arrêtent pas de nous doubler et nous mettre des tours. Ils roulent tous quasiment 7 scds plus vite. Ca devient une torture. Par moment j'essais de remettre voir et des que j'approche les 1'11 l'arrière glisse. Je ne surveille que la pendule à 58 minutes je réclame de sortir, j'en peu plus, j'en veux plus, j'ai mal partout sans même rouler tellement c'est crispant de tout exagérer pour rester sur ses roues.

 

Je passe la moto à Spéciman, il part faire son dernier relais. Il enchaîne les tours comme moi avec un seul but rester sur la moto et attendre que le supplice se termine. Il essaiera quand même de pousser quelque fois, mais des glisses de l'arrière le rappel a l'ordre. Une grosse virgule dans la parabolique et il restera en enquiller les tours entre 1'12 et 1'16.

 

Il me repasse la moto pour la dernière heure, seul une place twin est possible. Trois quatre équipages sont bien au dessus de notre performance, les autres ne sont pas au niveau de la finale. Hexagone nous passe et repasse, Demogniack nous fait également un festival. A chaque fois, il nous déposent littéralement et des que je cherche à vouloir les suivre un peu ne serait ce que dans le sinueux, notre arrière ne le veut pas et me rappel a l'ordre. C'est déprimant, je regarde la pendule de course et attend que le temps passe. Ca me semble une éternité, puis on me panneaute 3 eme twin. J'en suis même pas satisfait tellement nous sommes mauvais. Cette place est au détriment d'un équipage bien meilleur que nous qui a du connaître un souci. Puis au file des tours je constate que l'équipage d'Hexagone ne me double plus. J'ai grave les boules pour eux, il méritait d'être sur le podium, d'autant que nous sommes sur la fin de course.

Voila le drapeau a damier, je franchi la ligne, je ne sais même pas si je doit lever le point, je le lèverais qu'a moitié en passant devant notre stand.

 

Ca y est le supplice est terminé, on récupère une coupe parce qu'on nous la donne, mais elle est amère.  On en tirera les leçons qu'il faut en tirer, et nous reverrons notre copie pour 2008 !

Après discussion pendant la course avec des organisateurs et d'autres équipages, il s'avère que beaucoup on rallongé les chaînes pour augmenter la motricité dus au grip qui s'est un peu perdu dans la réfection de la piste de cet été. Olivier de la 288, a changé de chaîne par une plus longue dans la soirée de samedi et nous a confirmé que ça lui avait réglé le souci.

Et moi, en début d'année, je me suis loupé, en coupant trop court de un ou deux maillons la chaîne en début de saison, accumulé à une couronne plus grande nous avons encore raccourci l'empattement, puis en ajustant la tension de la chaîne nous avons du encore diminuer l'empattement. Bref  à cause de quelques maillons en début de saison, nous avons du faire l'inverse de ce que nous avions besoin. Assez heureux d'être resté sur nos roues, nous avons pu juger de l'importance d'une partie cycle correcte et également qu'il ne faut pas trop jouer avec des vieux pneus.

Rendez vous en 2008, nous aurons des revanches a prendre. Batailler avec Hexagone endurance a la régulière, faire transpirer un peu le team Demogniack, et remettre les pendules à l'heure de la 288.



15/10/2007
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