Fredo Speciman Endurance

300 miles de Carole 2009

Cette année est un peu particulière pour moi. En effet la fin 2008 ma transformé en un heureux Papa. Ainsi le temps consacré à la préparation de la saison a été simplement consacré a cette heureux événement.

Spéciman n'ayant pas eu de disponibilité non plus, n'a pas pu prendre le relais.


Ainsi 3 semaines avant cette première épreuve nous avons remis en état la moto avec un renouvellement des pièces d'usures ou des pièces abimées de la saison passé comme nous avons pu.


C'est ainsi que nous nous sommes présenté à cette épreuve sans aucun entrainement mais bien décider et avec une grosse envie de roulage.


Le vendredi nous prenons des séances d'essais libre pour reprendre quand même nos repères et voir un peu ce qu'il reste après cet hiver.

Spéciman commence et enchaîne des tours. Ces chronos ne sont pas fulgurant mais reste proche de l'an dernier.




C'est rassurant il n'a pas trop perdu, il faut qu'il monte en rythme tout simplement. La moto semble fonctionner correctement, nous surveillons le point critique qui est la température moteur et tout fonctionne.

A mon tour, je m'élance. Ca fait quand même du bien de pouvoir se défouler, ca devenait franchement long cette inter saison.




Je m'éclate et prend un gros plaisir. Je ne cherche rien de particulier juste à m'amuser. Les chronos sont là identique à l'an dernier. C'est donc comme le vélo, ca ne se perd pas cette histoire. Juste le physique qui vas rester mon point d'interrogation. Sans aucun roulage vais-je pouvoir tenir mes relais en course? On verra le temps venu.





Samedi Qualif :

Je commence en premier. Je suis remonté comme une pendule. Cela fait 10 mois que nous n'avons pas roulé, et je suis bien décidé à me donner à fond et à savourer ces 15 minutes. En quelques tours je suis dans mes meilleurs chronos, c'est rassurant. Je pousse en peu plus et descend les temps. Je bas mon record sur cette piste et arrive à descendre en gros 1'07, contre au mieux 1'09 l'an dernier ! Ca ne m'était jamais arrivé. Je suis aux anges.




Au tour de spéciman. Il a plus de mal mais ca à toujours été sa difficulté. Sortir des chronos en qualification, il n'y arrive pas. Il se rapproche des temps qu'il faisait l'an dernier mais n'améliore pas. Il prend quand même sont pied, pour lui aussi l'hiver devenait un peu trop long. Habituellement nous faisons une course plus tôt dans la saison pour se dérouiller.




Deuxième scéance :

C'est reparti, je ressort de belles pendules pour moi, mais je n'améliorerais pas. J'affine mes trajectoires, essais de rouler à un rythme sans être en force pour assurer les différents repères que j'ai.





Spéciman, part à son tour. Il améliore légèrement, tourne régulier mais n'est pas encore à son niveau. Du bord de la piste, nous voyons clairement qu'il manque de vitesse en entrée de courbe. Ca reste son point noir. Nous savons qu'en course il se lâchera plus facilement.


Nous sommes rejoins par les copains qui assurerons l'équipe. Nous passerons la fin de journée a définir leur rôle. La météo est changeante pour le lendemain. Beaux temps avec grosse chaleur mais risque d'orage. Sur le paddock, cette météo devient le sujet principal. Certaines équipes hésitent à partir avec des pneus sculté. Nous, nous partirons en slick.





Dimanche la course :


Cette sensation de bon stress revient. L'estomac serré, le doute du bon choix de pneus est là. La météo annoncé est bien la. Une chaleur étouffante (35°), il fait très lourd sans un brin d'air, le doute sur le physique, nous contrôlons et re-controlons la moto.

Bref tout cela nous manquait terriblement c'est certain. J'ai l'agréable surprise d'avoir la visite des collègues de travail. Ca met un coup de stress de plus, il ne faut pas être ridicule et ne pas les décevoir. Merci a eux d'être passé.

Nous installons tout le stand, rien n'a été oublié. Avec Spéciman nous nous préparons tranquillement. Cette année c'est Damien qui est chargé d'assurer les départs, et moi de finir les courses avec les pneus usés. Tout les deux nous désirons tenir notre place du mieux possible pour réussir une saison comme les précédentes.




Allez c'est partis, mis en place sur la grille. Spéciman est accompagné par sa douce ce qui le rassure un peu. Je pense fort à lui, j'ai adoré prendre les départs l'an dernier, ils se sont tous bien passé et j'espère qu'il prendra autant de plaisir.

Le feu passe au vert, tout le monde s'élance, la 7 dans le paquet part correctement. Ouf, tout le monde est passé au premier virage.

Lorsque Spéciman repasse il a perdu des places. Il roule avec les plus rapides et il n'est pas encore dans son rythme. Durant quelques tours il recule dans le classement et ses chronos stagnent. Puis au bout d'1/4 d'heure les pendules s'affolent. Il améliore à chaque tours et commence sa remonté. Toute l'équipe est rassuré et l'encourage à chaque passage. Il est rapidement dans ces meilleurs chronos, puis améliore encore. Je suis content pour lui car je sais qu'il bataille sur la piste avec la banane dans le casque. Il doit être content.




Les tours s'enchaînent, il grignote quelque place. Au bout de 40 minutes ses temps se dégradent de temps en temps. Nous pensons qu'il est gêné par des moins rapide. Puis le chronos continue a remonter, ca commence à nous inquiéter. Aurait il un souci physique ? Le manque de roulage peu commencer a ce faire sentir.

Quoique ce soit je suis prêt a partir s'il le faut. Nous le surveillons à chaque passage pour voir si il nous fait un signe. Ce n'est pas le cas. Il lui reste 5 minutes, on décide de le laisser rouler.


Au bout d'une heure, nous le panneautons pour effectuer le relais. Ce dernier ce passe sans souci, Romain, Christophe, David, ainsi que les filles ont géré se relais a merveille.




Damien m'explique rapidement que le moteur chauffe. Il a ralenti le rythme car depuis 20 minutes il roule avec une température supérieure à 100°c !! Aïe, c'est pas bon du tout ca... Je part quand même pour me rendre compte, et voir si elle reste stable ou pas. Je rentre sur la piste, accélère et prend le premier virage, j'ouvre pour me jeter dans la cuvette et là la moto se bloc ! Impossible de dépasser les 2000 trs minutes. Je regarde, elle est en sécurité. La température est à 122°C. Je monte les rapports pour gagner un peu de vitesse et ainsi refroidir le moteur. Je ne sais pas trop ou me mettre sur la piste car les autres, eux, déboulent lancé la tête dans leur bulle. Je fais tout le tour au ralenti moteur en sécurité sans réussir a faire refroidir. Je décide de rentrer au stand et de vidanger en remettant de l'eau. Nous remplissons notre circuit de refroidissement et je repart.




Cette fois ci la moto accepte de fonctionner. J'attaque pleine bille en surveillant de très prêt cette température. J'enquille mes tours et constate que le température monte régulièrement ce qui m'inquiète. Je ne le sent pas du tout et me revois en train de faire un joint de culasse. Au bout de 10 minutes de roulage je suis à nouveau à 100°. Il faut dire qu'il fait une chaleur dingue ce qui n'aide pas. Je décide de rentrer et d'arrêter. Nous sommes loin au classement, il n'y a rien a gagner et je n'arriverais pas a rouler sereinement avec ce risque d'une casse mécanique alors que je ne suis plus autant disponible ainsi que Damien pour des heures d'ateliers.

Je rentre au stand et jette l'éponge dégouté.




Nous nous rendons compte que beaucoup de concurrents ont le même soucis. Nous avons une discussion sérieuse car je pense que nous avons un problème de joint de culasse. Etant deux têtu, nous ne tomberons pas d'accord, et Spéciman décide de refaire une tentative. Il fera quelques tours pour franchir la ligne d'arrivée. Spéciman me certifie que c'est du uniquement à la météo et a cette chaleur étouffante. Je reste scéptique.




Bref, course a oublier, et des leçons a retenir. Il faut régler définitivement ce problème de chauffe. Nous avons la solution, seul le temps nous à manqué.



15/09/2009
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